Gilles Bœuf est professeur à Sorbonne université, professeur invité au collège de France sur la chaire « Développement durable énergie et société » et a présidé le muséum d’histoire naturelle. Il mène actuellement ses recherches au sein du « Laboratoire Arago » (Observatoire océanologique de Banyuls-sur-Mer (OOB)) situé dans les Pyrénées Orientales.
Pendant 4 milles millions d’années, comment est-ce que le vivant dans des conditions très changeantes d’environnement a pu survivre et s’adapter ?
Il existe 2,4 millions d’espèces connues et nous sommes nous même fait à moitié de bactéries. Nous sommes le vivant et faisons partie de la biodiversité. En pleine pandémie du Covid 19 (15 petits gènes quand nous sommes composées de près de 30 000 gènes), Gilles Bœuf nous invite à repenser notre place dans le vivant et notre capacité à s’adapter, c’est-à-dire à changer.
Les questions des participant·e·s :
13 : 58 – Changement pour plus de partage, d’humilité, mais quels sont les changements qui sont prioritaire d’après vous ?
17 : 08 – Tu dis que le vivant affecte le climat, est ce que tu pourrais nous donner d’autres exemples ?
18 : 59 – Pensez-vous qu’on puisse utiliser les nouvelles technologies pour vivre en harmonie avec la nature ?
21 : 30 – Comment protéger le vivant dans les zones les plus fragilisées, je m’intéresse particulièrement au littoral méditerranéen où j’habite et l’impact de la présence humaine notamment touristique qui a des impacts dramatiques pensez-vous que le tourisme puisse s’adapter à l’équilibre fragile de ces zones naturelles ou bien doit-on imaginer des restrictions radicales concernant le tourisme ?
24 : 30 – Vous dites que pour la pêche on peut le faire [gérer] intelligemment, est ce que vous avez quelques pistes ou exemples ?
32 : 36 – Qu’est-ce que vous direz pour convaincre quelqu’un qui a intérêt à ce que le système continue ou qui en tire profit ou pour convaincre quelqu’un qui ne se pose pas ce type de question ?
34 : 18 – Pensez-vous que le changement passera par des déplacements de population vers des centres urbains peut être dans des surfaces plus petites en intégrant plus de végétaux et l’auto production agricole ?
36 : 08 – Comment est-ce qu’on peut protéger la biodiversité à son échelle dans son jardin ?
37 : 25 – Comment réduire notre empreinte environnementale et notamment sur la biodiversité, est ce que ça ne devrait pas passer pas la réduction de notre consommation de produits animaux ?
38 : 33 – Je pense que la politique de demain doit concevoir des sociétés comme un système symbiotique des écosystèmes. Comment convaincre les gouvernent de passer de la domination, de l’exploitation et l’extraction à ces relations symbiotiques ? Comment motiver les gouvernements à s’intéresser au bien être plutôt qu’à l’augmentation du PIB ?